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18 septembre 2014 4 18 /09 /septembre /2014 09:43

l-heure-des-fous.pngDes chassepots, des SDF et une équipe de flics pas ordinaires avec, à sa tête, le capitaine Mehrlicht, fumeur invétéré, personnage grossier, adepte du juron, peu soucieux des conventions et des convenances, voici les principaux ingrédients de ce polar dont l’intrigue se déroule dans le monde très particulier des marginaux et dont l’apothéose aura pour cadre les égouts de la ville de Paris. Nul besoin d’en dire davantage sinon que tout part du meurtre d’un SDF le long d’une voie ferrée du côté de la gare de Lyon. Les personnages secondaires sont également intéressants et complètent la figure hors normes de Mehrlicht : le lieutenant Dossantos, personnage entier, partisan de la manière forte et directe, qui connaît par cœur le Code de procédure pénale et ne jure que par la stricte application de la loi ; le lieutenant Sophie  Latour, plus en nuances mais aussi forte personnalité et enfin le malheureux Ménard, lieutenant stagiaire et tête de turc du capitaine Mehrlicht. On se laisse vite prendre par cette intrigue dans laquelle le suspense est bien entretenu et on s’attache aux personnages qui font une bonne part de la saveur de ce roman. L’univers décrit est un peu glauque mais comment faire autrement puisqu’on navigue aux confins d’une société marginalisée, celle des SDF. La référence aux Misérables est claire : on se meut dans les bas-fonds de Paris comme le faisait l’inspecteur Javert. On retrouve un peu chez Merhlicht des traits physique du commissaire Verhoeven de Lemaître. Là s’arrête la comparaison. Néanmoins, j’ai bien aimé cette histoire dont on voit venir le dénouement mais sans que cela altère le plaisir de la lecture. A découvrir pour passer un bon moment.

L’heure des fous, de Nicolas Lebel, Marabooks, juin 2014, 343 pages , 6 € 99. 

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commentaires

J
Justement je viens de lire un billet sur ce roman, sur le blog de Nourritures en tout genre, et ça m'a intriguée...
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