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25 février 2013 1 25 /02 /février /2013 14:30

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Le roman tient les promesses du texte de la quatrième de couverture : « La vie de Philippe Bonaldi, ostéopathe équin, homme muré dans sa solitude depuis le décès de son épouse, bascule brutalement, la nuit où, dans un parking cauchemardesque, il tire une jeune femme des griffes d’un trio maléfique. Frappée d’amnésie à la suite de l’agression, la séduisante inconnue va transformer malgré lui cet homme tranquille en un héros capable d’aller au bout de l’enfer pour retrouver le passé de sa protégée... Le réel talent de l’auteur, c’est de réussir à écrire un road-movie policier à la manière d’une quête chevaleresque… » De fait, La femme-nénuphar entraîne le lecteur dans ce qui tient autant du roman d’aventure que du thriller, une sorte de périple initiatique qui va le conduire de la Provence jusqu’en Bulgarie, en passant par Paris et par la Suisse. Pas de temps morts dans cette histoire mouvementée, dans cette succession de rebondissements qui propulsent le héros dans l’univers impitoyable de la mafia bulgare. De péripétie en péripétie, Philippe Bonaldi parviendra-t-il à sauver cette femme qui lui rappelle étrangement son épouse disparue ? Quel terrible mystère masque la fuite éperdue de celle qu’il a sauvée et qui semble vouloir lui échapper ? L’intrigue savamment ciselée est servie par un style très personnel, vif, nerveux, alerte, qui se met au service d’un enchaînement d’actions. Personnages et descriptions sont servis par une langue imagée, agréable à lire, riche d’un vocabulaire fouillé. Impossible ici d’annoncer si le roman s’achève ou non sur un happy end. Ce serait tuer l’intérêt de cette histoire dont le dénouement sera à la hauteur de l’enjeu initial. A aucun moment, je ne me suis ennuyé à la lecture de ce polar. Bien au contraire, j’aurais aimé poursuivre le voyage avec ce personnage, certes très romanesque, servi à plusieurs reprises par des deus ex machina surgis fort à propos, mais dont la crédibilité reste entière. Un moment de lecture très agréable que je recommande chaleureusement à celles et ceux qui aiment voir se combiner suspense et action.

La femme-nénuphar, de Bernard DEGIOANNI, Editions Persée, 2010, 384 pages.

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commentaires

C
J'ai rencontré l'auteur chez Cultura à La Valentine (Marseille), il a su m'intéresser, j'ai donc lu "la femme nénuphar" et j'ai tellement aimé son histoire et son style d'écriture que je suis allée acheter "kebab killer", j'ai tellement aimé son histoire et son écriture que j'ai commandé et reçu "confessions d'une mer esseulée" et "les naufragés de l'apocalypse" : je ne les ai pas encore lus .... les 2 premiers un régal, j'espère me divertir autant avec les deux autres.
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